Geisha - Arthur Golden

Titre original : Memoirs of A Geisha
Quatrième de couverture :
À neuf ans, dans le Japon d'avant la Seconde Guerre mondiale, Sayuri est vendue par son père, un modeste pêcheur, à une maison de plaisir de Kyoto. Dotée d'extraordinaires yeux bleus, la petite fille comprend vite qu'il faut mettre à profit la chance qui est la sienne. Elle se plie avec docilité à l'initiation difficile qui en fera une vraie geisha. Art de la toilette et de la coiffure, rituel du thé, science du chant, de la danse et de l'amour : Sayuri va peu à peu se hisser au rang des geishas les plus convoitées de la ville. Les riches, les puissants se disputeront ses faveurs. Elle triomphera des pièges que lui tend la haine d'une rivale. Elle rencontrera finalement l'amour...
Nombre de pages : 574
Edition grand format : JC Lattès
Edition de poche : Le Livre de Poche
Adaptations cinematographique : Mémoires d'une geisha 2004
Couverture du livre :

Excellent.
Personnellement, j'ai adoré ce livre. Bon j'avoue ne pas avoir vu l'adaptation cinématographique de l'ouvrage (intitulé Mémoire d'une Geisha) mais je reconnais avoir très envie de la voir. On y découvre une autre facette du Japon que celle que l'on découvre dans les mangas {Enfin, je parle de tout ceux que j'ai lu jusqu'à présent}.
Ici place à un Japon plus traditionnel où nous suivons donc la vie de la jeune Chiyo qui deviendra des année plus tard Sayuri la belle Geisha. Par contre, petit rectification vis-à-vis du résumé de 4ème couverture . La petit fille n'est pas vendue à "une maison des plaisirs" mais à une "okiya". La différence ?? C'est assez simple. Une maison des plaisirs ne renferme que des prostitué or les Geisha n'en sont pas, elle sont plutôt des dames de compagnies qui distraient les gens en chantant et dansant, par exemple.
On découvre donc un Japon, où les femmes sont en grande majorité traité comme des objets par les hommes. Pour preuve, elles ne peuvent s'habiller et décider de leur journée seules. Tout est planifié à l'avance, en veillant à respecter scrupuleusement les prédilection de leur almanach. Sans compter, les cas de "violence" entre femmes qui ont lieu notamment de la part de Hatsumomo qui voudra tout faire pour empêcher Sayuri de devenir la plus grande Geisha de Gion.
L'écriture est assez simple et agréable, de ce fait le livre se lit très facilement et est assez accessible côté vocabulaire. A noter cependant que malgrè la narration en "JE" le livre n'est pas une biographie ou autobiographhie d'une Geisha. L'auteur insiste sur ce point, mais il a bénéficier de beaucoup d'aide afin de rendre cet univers le plus réaliste possible.

C'est un livre qui me dit bien ça. Je le vois souvent en magasin mais je n'ai jamais l'occasion de l'acheter. Je le lirai un jour, c'est obligé.

J'ai voté Très bon.

J'ai beaucoup aimé ce roman raconté sous forme de mémoires, qui donne réellement l'impression qu'il s'agit d'une biographie. On y apprend de nombreuses choses sur le Japon d'avant la Seconde Guerre mondiale et c'est très intéressant.
A travers ce livre, Chiyo (ou Sayuri), nous montre aussi les préjugés qu'ont les occidentaux sur les Geisha, qui sont immédiatement comparées à des prostituées. Comme l'a dit Ethernya, une Geisha est très différente. Elle va à l'école, où elle apprend l'art de la danse, du chant, de la musique et du thé. Une Geisha reconnue la prend alors sous son aile et devient sa "grande sœur". Le but d'une Geisha est de divertir, par sa présence et ses danses, mais elle n'offre pas son corps comme une prostituée. Le seul moyen d'obtenir ses faveurs est de devenir son danna, et il faut être très riche car le danna couvre tous les frais de la Geisha (école, nourriture...) et doit lui offrir de nombreux présents. Il y a très peu de scènes osées (et le plus souvent elles sont narrées avec un regard enfantin), ce qui le rend accessible à tous.

J'ai cependant noté certaines longueurs, et je n'ai pas trouvé les personnages très attachants. La famille entière de Chiyo l'abandonne (sa sœur Satsu aussi alors qu'on aurait pu s'attendre à autre chose), les "prétendants" de Chiyo sont très étranges, surtout le docteur Crab. Hatsumomo est la méchante absolue et Pumpkin son petit jouet. Il aurait peut-être été intéressant de nuance un peu plus les personnages.

Mais je reste très contente de cette lecture.

J'ai regardé d'abord le film et j'ai un peu peur de lire le livre tellement l'adaptation m'a plu. ^^'

Je ne l'ai pas vu, mais j'aimerais beaucoup le voir.

Je viens encore de le voir et je le trouve magnifique. <3 Peut-être et sans doute que le livre est encore mieux - je ne sais d'ailleurs pas si le réalisateur respecte les lignes du bouquin - mais le film est vraiment superbe à mes yeux. Il a obtenu à juste titre 3 oscars, d'ailleurs.

Il faut vraiment que j'essaie de me le procurer alors. Je te dirai les différences entre les deux dès que j'aurais réussi à le voir.

Je l'ai regardé hier, et je suis tout à fait d'accord avec Emy, c'est un très bon film !
Il y a énormément de similitudes avec le livres, en fait, le film suit exactement l'histoire du livre (à quelques exceptions près).

Tu devrais vraiment apprécié le livre Emy, ça ne fera que t'apporter une foule de détails de plus sur le film. Certaines scènes sont beaucoup plus longues dans le livre et certains passages, mieux expliqués, par exemple pour toutes les coutumes japonaises.

Pour ma part, j'ai autant aimé le livre que le film.

Aaah merci! j'ai justement emprunté deux livres sur l'histoire du Japon pour en savoir plus à propos des coutumes et l'Histoire du pays. Je pourrais confronter les informations. :p