Meuraïe Grand lecteur
Nombre de messages : 194 Age : 36 Emploi : Etudiante Educ Spé Date d'inscription : 20/09/2009
| Sujet: Le jour où j'ai voté Chirac - Laurent Bénégui Mar 29 Sep 2009 - 20:24 | |
| Le jour où j'ai voté Chirac de Laurent Bénégui Quatrième de couverture : Le 5 mai 2002, en France, un président est élu avec un score de république bananière : 82% des voix. Triomphe de la démocratie pour les uns, duperie formidable pour les autres. Quoi qu'il en soit, cette élection reste dans la mémoire de tous. Un citoyen a une raison différente de s'en souvenir. Car ce matin-là, alors que Laurent Steinitz, c'est son nom, a le moral au fond des chaussettes, une jeune femme sublime et mystérieuse vient frapper à sa porte. Apparue comme une fée, elle disparaît presque aussi vite, lui laissant l'intime conviction qu'elle est la femme de sa vie. Pour la conquérir, il traversera Paris avec un frigo sur son side-car, affrontera des militants politiques de tous bords, sera assommé par un serveur éthylique, recousu à chaud par une interne sadique, mettra le feu à l'IRM de l'hôpital Lariboisière, se transformera en arme de destruction massive, sera pourchassé par des compagnies de CRS et une caserne de pompiers... et votera à l'inverse de ses convictions. Comme rien n'est jamais perdu, l'amour et l'espoir seront au bout de cette journée mémorable. Nombre de pages : 268 pages Edition grand format : Julliard Couverture du livre : | |
|
Meuraïe Grand lecteur
Nombre de messages : 194 Age : 36 Emploi : Etudiante Educ Spé Date d'inscription : 20/09/2009
| Sujet: Re: Le jour où j'ai voté Chirac - Laurent Bénégui Mar 29 Sep 2009 - 20:29 | |
| Un livre très drôle, qui se lit avec plaisir!!
"Ceux d'avant - les retraités - avaient peur de ceux d'ailleurs - les émigrés - tandis que ceux d'en haut - les patrons - licenciaient ceux d'ici - les ouvriers français - au bénéfice de ceux d'à côté - les ouvriers d'autres pays. Dans le même temps, les Serbes et les Afghans - exportaient leurs conflits chez ceux d'a côté - mon voisin de palier, ma boulangère, le cordonnier. Du coup ceux d'en bas - les pauvres - perdaient confiance en ceux de l'Ena - les politiques - et ceux du milieu - les classes moyennes - les irritaient. En définitive, ceux qui souffraient sur le malheur étaient ravis de récupérer tout cela." | |
|