"Si j'étais un enfant Massaï" de Javier Salinas

Titre du livre : Si j'étais un enfant Massaï
Nom de l'auteur : Javier Salinas
Quatrième de couverture :

"Ceux dont les parents sont séparés perdent toujours. C'est toujours nous qui gagnons et c'est super-facile de battre les autres parce qu'ils vont tous chez le psy et qu'ils ne pratiquent aucune activité extrascolaire après les cours parce que leurs parents seraient obligés de se mettre d'accord pour aller les récupérer à la fin et qu'apparemment c'est quelque chose d'impossible. Aussi impossible que de voir un jour l'Espagne gagner la coupe du monde de foot-ball."

Jusqu'à cette fameuse dispute entre ses parents où il y a eu beaucoup de vaisselle cassée, Juan vivait plutôt heureux entre l'école, la famille et les copains. Pourtant, cette foi Juan en est sûr. Ses parents se séparent. Comme tant d'autres avant lui, le voilà qui bascule du côtés des familles éclatées.
Devant le fragile équilibre où a été plongé son monde jusque-là si stable, Juan perd pied. Lui qui se sent si transparent rêve tout d'un coup d'être un autre...
Heureusement il y'a Laura, la grande soeur chérie, si intelligente et si sage. Et les histoires de son père, qui asphalte en Afrique des routes à travers des villages massaï...

Nombre de pages : plus ou moins 105 pages
Edition :Seuil/Métaillé
Récompense du livre (si il y a eu) : /
Le film qui a été inspiré de ce livre (si il y a eu) : /

Un livre sur le thème du divorce que personnellement j'ai trouvé moyen. Là, s'est l'enfant, Juan, qui nous raconte comment il voit les changements s'effectuer autour de lui, il exprime également ses troubles et fait souvent de drôles de comparaisons qui j'admet m'ont parfois fait esquisser un sourire.

Juan nous décrit son univers, ses sentiments parfois se mélangeant un peu dans ses explications et perdant un peu le fil de l'histoire qu'il nous conte. Il passe assez souvent du coq à l'âne et emploie un vocabulaire accessible à tous, en fait celui d'un enfant. Et je pense que s'est un peu ça le plus de cette histoire, on n'a aucun mal à imaginer l'enfant qu'il est et les sentiments qu'il éprouve parfois il arrive qu'on parvienne à s'identifier un peu à lui.