Enfants des rues ~ Chang Ta-ch'un

Titre original : Ye baizi
Quatrième de couverture :

Un collégien en rupture de ban, perdu dans les rues de Taipei après s'être enfui de chez lui, se retrouve mêlé à une sordide histoire de machines à sous impliquant une bande d'adolescents marginaux: des paumés cassés par la vie, à l'image des épaves automobiles où ils ont élus domicile, et qui puisent quelques misérables consolations dans la conscience de leur déchéance commune. Grâce à une construction ingénieuse épousant étroitement le champ de vision du jeune héros, le lecteur découvre au même rythme que lui les liens qui unissent entre eux les divers protagonistes, et leur passé de galère. Leurs aventures chaotiques culmineront en une équipée sanglante.
Ce livre d'une cocasserie souvent irrésistible, écrit dans la veine du fameux Attrape-coeurs de Salinger, est pourtant empreint d'une profonde désespérance. L'errance tragicomique de cet adolescent, petit prince sans royaume, témoigne des failles de toute une société: familles indifférentes ou déstructurées, système scolaire inadapté, guerre des gangs, corruption et violence politique.
Un conte débridé qui est aussi une illustration brillante du talent polémique de Chang Ta-ch'un, observateur sans concession du Taiwan d'aujourd'hui.

Nombre de pages : 185 pages
Edition grand format : Actes Sud
Edition de poche : /

Je vote bon même si je dirais que le livre est plutôt tout simplement pas mal.

La narration se fait à la première personne du singulier, l'histoire nous est racontée par un jeune collégien. Parfois les expressions qu'il emploie sont comiques malgré le sombre témoignage qu'il décrit... Il décrit la vie des enfants des rues, ceux qui n'ont nulles part où aller et qui survivent plu qu'ils ne vivent au sein de la société.

Un bon livre qui éclaire les coins sombres de la société d'une manière originale.